Avec une carrière de près de cinquante ans, la cinéaste belge est l’auteure d’une œuvre éclectique, inquiète et incandescente, pionnière du cinéma moderne européen. Entre essai, fiction, documentaire et adaptations théâtrales ou littéraires, elle a exploré les genres et les formes. La Cinémathèque française lui rend hommage, cinquante ans après son premier film, Saute ma ville sorti en 1968, à dix-huit ans, comme un symbole de cette jeunesse mouvementée et créatrice.
C’est avec Saute ma ville, suivi de La Captive (1999) que la Cinémathèque ouvre sa rétrospective, le 31 janvier à 20h, en présence de Claire Atherton, sa monteuse, et Nicola Mazzanti, directeur de la Cinematek, la Cinémathèque royale de Belgique. Par la suite, longs et courts-métrages, documentaires – réalisés par Akerman ou par d’autres, fascinés par cette artiste – sont à (re)découvrir tout au long de cette rétrospective, ainsi que plusieurs rencontres et conférences, avec Claire Atherton, la comédienne Aurore Clément ou encore Jérôme Momcilovic, critique de cinéma pour le magazine Chronic’art.
Cette rétrospective prend le temps d’étudier le temps et l’espace, si chers à Chantal Akerman, les hommes, les femmes et les pays, De Bruxelles à Tel-Aviv, de New York à Paris ou Moscou, le métier et la passion du cinéma.
Chantal Akerman – Bande-annonce from La Cinémathèque française on Vimeo.
Retrouvez toute la programmation de cette rétrospective sur le site de la Cinémathèque française !
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