Une histoire du film de sous-marin

À quelques semaines d’intervalles, deux films de sous-marin, Le Chant du loup et Kursk, redonnent une actualité au genre. Le premier remet au goût du jour le thème atomique, quand le second aborde la tragédie du Kursk, survenue le 12 août 2000 et ayant entraîné la disparition de 118 marins russes. Deux films qui reprennent la dimension phobique propre au genre, où la guerre de la démesure côtoie un secret silencieux. Un sous-genre à part entière avec sa propre histoire, creusé à travers deux concepts précis : l’objet – le vaisseau lui-même –, et la peur d’en être prisonnier. Un cinéma immersif, au sens propre.