Critiques
DRIVER (1978), symphonie en V8
Il y a une dizaine d’années, au moment de la sortie de Drive de Nicolas Winding Refn, son film-matrice, Driver de Walter Hill, sorti en 1978, avait refait parler de lui. Depuis, grâce aux ressorties et rétrospectives, la carrière du cinéaste, ancien scénariste de Peckinpah, a su lui redonner la place qu’il mérite dans le paysage américain des années 1970-80 – son âge d’or (même si quelques manques restent à combler, dont le monumental Sans retour). En attendant, la ressortie de Driver à la fois au cinéma et en vidéo donne à revoir une performance de cinéma minimaliste géniale, hors-du-commun, et avec certainement parmi les meilleures courses-poursuites jamais filmées.