Mauro Bolognini, des histoires italiennes

Quelques éditions vidéo, une rétrospective à la Cinémathèque en novembre 2019 parallèle à la ressortie en salle d’un film insolite du cinéaste, Gran Bollito, ont ravivé le souvenir du cinéaste italien Mauro Bolognini (1922-2001), auteur d’une œuvre conséquente d’une trentaine de films, trop souvent négligée par les cinéphiles. Pour preuve : aucun ouvrage en langue française ne lui avait été consacré jusqu’ici. Après La Rome d’Ettore Scola, Michel Sportisse se penche sur cette filmographie et lui redonne la place qu’il convient de lui accorder, aux côtés des plus grands, Fellini, Visconti, Pasolini ou Antonioni.

Le cinéma policier français en deux livres

Deux ouvrages, sortis à quelques semaines d’écart, reviennent exclusivement sur le cinéma policier hexagonal : l’Encyclopédie du film policier français de Patrick Brion, et Le Cinéma policier français de Jean Ollé-Laprune. Deux approches différentes mais complémentaires d’un genre qui brille par sa disparité, sa densité, et surtout passionnant par son évolution depuis les quasi-débuts du cinéma.

Voyage à travers le cinéma des années 80 et 90 avec Marc Esposito et Jean-Pierre Lavoignat

Retour sur le cinéma des années 1980 et 1990, avec Marc Esposito et Jean-Pierre Lavoignat, fondateurs et co-fondateurs de Première et Studio Magazine, nous partageant leur aventure commune avec leurs principaux protagonistes, qu’ils soient comédiens, réalisateurs, producteurs ou agents. Un parcours au-delà des frontières croisant aussi bien Alan Parker, George Miller, Sergio Leone, Steven Spielberg ou Federico Fellini et où les relations humaines basées sur la passion, la confiance et l’amitié ont su écrire une page marquante de l’histoire de la presse cinéma.

« Sterling Hayden n’était pas né dans le bon siècle, c’était un mec du XIXème siècle » – Philippe Garnier

Dans la pénombre et la chaleur d’un été finissant, rencontre avec Philippe Garnier, le Frenchie le plus américain des journalistes français. Sans lui – et quelques rares autres – David Goodis, John Fante, James Crumley ou Charles Bukowski seraient restés au purgatoire. Sans lui, jamais la mythique émission Cinéma Cinémas n’aurait hanté nos mémoires de cinéphiles, avec ses précieuses pastilles nonchalantes sur la lancinante musique de Laura, consacrées à Richard Widmark ou à Edward Dmytryk. Quelques ouvrages et livrets de DVD plus tard, voici qu’il exhume la figure du grand Sterling Hayden, écrivain acteur bourlingueur dont la carcasse massive marque irrémédiablement Quand la ville dort de John Huston, Docteur Folamour de Stanley Kubrick, ou Le Privé de Robert Altman. Pourquoi Sterling Hayden ? Dialogue dans un transat aux abords du festival Lumière.

L’Île des enfants perdus : l’histoire du film inachevé de Marcel Carné et Jacques Prévert

Le film inachevé du duo Carné-Prévert, La Fleur de l’âge, trouve une seconde vie avec L’Île des enfants perdus (titre initial du film) de Nicolas Chaudun. L’auteur retrace l’épopée de ce film maudit, et en profite pour un retour vers le passé, de l’histoire des bagnes d’enfants – sujet du film – au dézingage du « cinéma de papa » par la Nouvelle Vague.

Platine : le calvaire de Jean Harlow

Modèle déclarée de Marylin Monroe, première star « blonde platine » de Hollywood, Jean Harlow est de nos jours moins connue qu’une Marlene Dietrich ou qu’une Greta Garbo. Elle fut pourtant un des sex symbols les plus populaires des années trente, surnommée aussi « The Blond Bomshell » (la bombe blonde) pour sa sensualité volcanique. En 1937, le public découvre la mort brutale de son idole. Jean Harlow avait 26 ans. Dans un livre dense au style inspiré, et tout simplement intitulé Platine, Régine Detambel analyse au scalpel les stations du chemin de croix de la star.

Sorcerer, sur le toit du monde

Après sa superbe édition de la director’s cut du Convoi de la peur alias Sorcerer de William Friedkin par La Rabbia, Samuel Blumenfeld a remonté la piste des errements de la production infernale de ce film maudit, à travers un ouvrage aussi beau que passionnant. Voyage au bout de la folie d’un cinéaste…

Christopher Nolan, la possibilité d’un monde

Timothée Gérardin décortique l’œuvre de Christopher Nolan, de ses premiers courts-métrages d’étudiant au tout récent Dunkerque. Une analyse qui s’intéresse aux multiples facettes du cinéma de Nolan, dont la vision complexe du monde et de l’Homme s’épanouit dans un cinéma du monumental.