L’intrigue :


Après le succès du premier volume, retrouvez Alice dans quatre nouvelles aventures, un régal pour petits et grands avec pour ce nouvel opus une bande originale composée par l’Orchestre de Chambre d’Hôte et Manu Chao !
JOUR DE PÊCHE : Alice s’échappe en douce avec sa bande de copains pour une partie de pêche pleine de surprises: mais elle se retrouve au Pôle Nord avec les esquimaux !
LA MAGIE DU CIRQUE Alice et son ami Julius jouent les équilibristes et le lion croque le dompteur ! C’est un cirque de folie !
L’OUEST MOUTONNEUX – Alice repart à la conquête du Far West et nous refait l’attaque de la diligence.  Avec l’apparition d’un nouveau méchant: Pat Hibulaire !
ALICE JOUEUSE DE FLÛTE : Une interprétation très libre du Joueur de flûte de Hamelin : mais Alice et Julius se confrontent à des souris.. pas si bêtes que ça…

Retour au pays des merveilles


Il était une fois, Walt Disney… Une première fois (à nouveau)… Fin 2016, Malavida Films offrait un joli cadeau de Noël aux amoureux du cinéma de tout âge. Le premier volume d’Alice Comedies rassemblait quatre des court-métrages avant-gardistes produits dans les années 1920 par monsieur Disney et ses équipes. En effet, avant de se lancer dans les aventures animées de la petite souris aux grandes oreilles ou la galerie flamboyante des Silly Symphonies, Walt Disney cherchait déjà à casser la frontière entre le cinéma d’animation et celui plus traditionnel. Pour résumer sa mission : intégrer des acteurs réels dans des séquences animées. Depuis, les premiers Alice Comedies ont fait le tour des cinémas français, remplissant les salles d’enfants aussi amusés qu’émerveillés devant les péripéties en noir et blanc de cette petite fille intrépide, tantôt interprétée par Virginia Davis, Margie Gay ou Lois Hardwick.

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2018 marque la poursuite de ce programme avec ce deuxième volume, également composé de quatre épisodes : Jour de pêche, La Magie du cirque, L’Ouest moutonneux et Alice la joueuse de flûte. Film après film, la petite Alice nous propose véritablement un tour du monde en nous baladant du Pôle Nord aux grandes plaines du western américain, ou bien en nous rejouant à sa manière la légende allemande du joueur de flûte d’Hamelin. Les chapitres avec Virginia Davis en tête d’affiche se distinguent des autres par la présence de séquences filmées, afin d’introduire celles en animation comme des rêves ou des histoires contées. Et les rires sont d’autant plus forts dans la salle quand la fantaisie plausible du dessin animé contamine le monde “réel”, notamment lorsque le chien d’Alice lui sert à nouveau de complice pour qu’elle puisse s’échapper d’un quotidien ennuyeux.

De précieuses petites pépites à voir, revoir et partager en famille !

Au-delà de leur aspect novateur pour résoudre les problèmes d’intégrations entre les images réelles et les personnages et décors animés plus rudimentaires, il est très important de présenter les Alice Comedies au public d’aujourd’hui. Alors que l’on reproche au cinéma commercial contemporain son manque de personnages féminins forts, ici, nous avons l’une des premières héroïnes d’une saga au cinéma. Malgré son jeune âge, Alice n’est pas la gentille petite fille bien obéissante. Elle a du caractère ! Surtout lorsqu’il faut tenir tête à la bande de garçons turbulents qui l’accompagne ou s’opposer aux méchants cowboys du Farwest en jouant de la gâchette ! Débrouillarde, Alice est un sacré modèle qui n’hésite pas à se retrousser les manches pour aider ses amis face au danger.

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Pour les trois premières aventures, Malavida a renouvelé sa confiance auprès de l’Orchestre de Chambre d’hôte de Jean-Paul Raffit pour recomposer une partition musicale plus moderne. Gardant le meilleur pour la fin, c’est le Manu Chao de la Mano Negra qui vient nous jouer un joyeux morceau de son cru dans le dernier court-métrage. Souhaitons que cette trop éphémère collaboration puisse s’étendre sur un éventuel troisième volume. Certains puristes de la restauration pourraient prendre ces nouvelles interprétations musicales en grippe ou l’intervention de voix d’enfants pour lire les cartons. Pourtant, cette démarche serait plutôt à considérer telle une main tendue vers le jeune public auquel s’adressent d’abord ces très sympathiques Alice Comedies, qui nous étonnent encore en 2018 par leur aisance à mêler le réel au dessin. De précieuses petites pépites à voir, revoir et partager en famille !

Sortie dans les salles le 17 janvier 2018

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