AMERICAN GRAFFITI (1974) et l’Americana dans le rétroviseur de George Lucas

Aussitôt occulté par l’ombre de Star Wars, le deuxième long-métrage de George Lucas mérite que l’on y rejette un coup d’œil. À travers le prisme faussement nostalgique envers la décennie précédente, American Graffiti se révèle surtout par sa reconstitution d’une fin de l’innocence rituelle et révolue, observée depuis cette Amérique traumatisée du début des années 70.

COCOON, de Ron Howard (1985)

Solo fut certainement l’un des grands flops de cet été 2018. En bon capitaine, Ron Howard accepta sa part de responsabilité dans cet échec général, bien qu’il ait repris au pied levé la réalisation de cet épisode isolé de la saga Star Wars après l’éviction de ses réalisateurs initiaux. La fortune ne lui a pas sourit cette fois-ci, contrairement au milieu des années 1980 où il ne remerciera jamais assez le scepticisme des exécutifs de la 20th Century Fox à l’égard de Robert Zemeckis, le premier réalisateur engagé sur le projet qui deviendra Cocoon.

0