LA BALLADE DE NARAYAMA (1983) – Retraite spirituelle

Couronné au Festival de Cannes, la version restaurée du chef-d’œuvre de Shohei Imamura est désormais disponible en vidéo. Un long-métrage qui ne s’impose aucune barrière pour dépeindre un Japon rural et ses traditions, que les plus récentes générations nippones cherchent à oublier. Pourtant, nourrie des obsessions du cinéaste, cette vision traduit le sens même du cycle de la vie, révélant parfois sa cruauté concernant le sort réservé à nos plus anciens.

Le Roman Porno, millésime de l’érotisme japonais

Films érotiques japonais des années 1970, les Roman Porno ont été édités par Elephant Films dans un coffret les réunissant avec une nouvelle vague de films récents du même acabit, produits par la Nikkatsu, pour une plongée dans des représentations troubles, sulfureuses, déviantes, mais fascinantes de la sexualité au sein d’œuvres parfois remarquables.

Retour sur L’Étrange Festival 2019, 25 ans d’un autre genre de cinéma

Cette année, L’Étrange Festival célébrait en grande pompe ses 25 ans. Un quart de siècle placé sous le signe d’un regard autre sur le cinéma, la recherche de l’inconnu, du marginal, de l’expérimental. Le programme de cette année aura donc été dense et éclectique, électrisant même, avec en prime 25 films choisis par 25 invités, l’occasion de redécouvrir un autre genre de patrimoine.

Cinq classiques découverts au Festival du Film Coréen à Paris

Comme chaque année, le Festival du Film Coréen à Paris proposait un focus de 5 films dédiés au cinéma de patrimoine. Après avoir rendu hommage à Shin Sang-ok en 2016, le festival a mis en avant celle qui fut son actrice fétiche – ainsi que son épouse – et l’une des grandes vedettes du cinéma coréen durant les années 60 et 70 : Choi Eun-hee, décédée au printemps dernier.

Memories of Murder (2003), campagne meurtrière

Il est salvateur de se replonger dans ce deuxième film de Bong Joon-ho, cinéaste alors jeune et inconnu. Un thriller que l’on peut qualifier de séminal pour son pays d’origine. Car si Memories of Murder n’a rien inventé; il a modifié les codes du genre pour (im)poser les bases d’un renouveau local qui perdure encore quinze ans après sa sortie.

Une chanteuse de Jazz est née, de Masahisa Sunohara (1957)

Découvrir une comédie musicale japonaise en couleur, signée par un réalisateur inconnu en France est une occasion est trop rare pour être ignorée, de surcroît dans sa restauration éclatante. Plus qu’une curiosité, Une chanteuse de Jazz est née est un délicieux plongeon dans l’univers des productions populaires et commerciales nippones, méconnues en Occident.