MYSTERY MEN (1999) – Super zéros cinematic universe

Bien avant les récentes bandes de super héros sabordées par leurs propres studios, il existait ce savoureux OVNI foutraque qu’est Mystery Men. Le film de Kinka Usher vaut encore et surtout pour l’assemblage improbable et très sympathique qu’il représente à l’écran, retournant le schéma éculé aujourd’hui du héros-concept en mettant en avant l’humain, si dénué de talent soit-il, derrière le costume et parvient, dans un n’importe quoi assumé, à trouver un curieux équilibre entre désir d’anti-système et blagues de prout.

LE TRAIN (1964), l’art de la poursuite selon John Frankenheimer

C’est l’un des films d’action les plus ébouriffants des années 1960, également l’un des chefs-d’œuvre de John Frankenheimer, cinéaste qui a été touché par la grâce l’espace de quelques années. Avec son Burt Lancaster à la gueule burinée, prêt à tout pour empêcher les nazis de dévaliser les réserves du Jeu de Paume, Le Train réfléchit sur la valeur de l’art et le sens du sacrifice. Ou quand Van Gogh et Manet sont prétextes à une course-poursuite ferroviaire des plus hallucinantes.

Les Amants du Capricorne (1949), Hitchcock mésestimé, pourtant étincelant

Mélodrame gothique flamboyant, sur fond de luttes de classes, situé dans l’Australie des origines au début du XIXème siècle, Les Amants du Capricorne fait figure de vilain petit canard dans l’œuvre d’Alfred Hitchcock. Il reste pourtant un des films les plus flamboyants du réalisateur de Fenêtre sur cour et Vertigo. Autopsie d’un grand film malade, dont l’injuste rejet repose sur plusieurs malentendus.

0