Mr KLEIN (1976), la quête d’identité

C’est sans doute le film sur la rafle du Vel’d’Hiv, dont on commémorera dans une dizaine de jours le 80e anniversaire. C’est aussi le film de l’acteur-producteur qui est sans doute, à ce moment-là, la plus grande star du cinéma français, Alain Delon (actuellement à l’honneur au festival La Rochelle Cinéma), dans une quête de déconstruction de sa propre image. C’est enfin le film d’un cinéaste singulier et inclassable, Joseph Losey (récemment au cœur d’une rétrospective à la Cinémathèque française) qui a mis en images ce cauchemar honteux et traumatique de l’Histoire française.

« Ce n’est pas le film policier qui est dépassé, mais le genre » – Entretien avec le producteur de POLICE

Début septembre, la cinéaste Anne Fontaine ajoutait son film Police avec Virginie Efira, Omar Sy et Grégory Gadebois à la longue lignée de long-métrages sur le monde policier dans le cinéma français. Rencontre avec son producteur Philippe Carcassonne sur l’approche du sujet et du genre policier ainsi que son évolution au fil des réalisateurs et des décennies.

CARTOUCHE (1962), Belmondo en brigand bien aimé

Personnage historique et star de la Nouvelle Vague, le mélange n’avait d’évident pour plaire au grand public. Mais les talents conjugués de Philippe de Broca et Jean-Paul Belmondo ont su faire de Cartouche une grande aventure romanesque et populaire, dans la pure tradition des œuvres de cape et d’épée. Premier succès d’une longue série de collaborations entre le cinéaste et l’acteur.

Delon et Schneider intemporels dans LA PISCINE (1969) de Jacques Deray

Le 22 février a eu lieu la remise du Prix Jacques Deray à l’Institut Lumière. Le cinéaste fût pendant plusieurs années le vice-président et en son honneur, chaque année depuis 2005, un prix est décerné pour un film policier français. Roubaix, une lumière, d’Arnaud Desplechin, succède ainsi à d’autres oeuvres importantes du genre réalisées ces dernières années comme En liberté, L’Affaire SK1, Polisse, Ne le dis à personne, De battre mon coeur s’est arrêté, 36 quai des orfèvres… À cette occasion, il fallait revenir sur le film le plus emblématique de Jacques Deray (sans nul doute son meilleur) ressorti en salle à l’automne dernier.