Qui chante là-bas ? (1980) ou il était une fois en Yougoslavie

Redécouvrir Qui chante là-bas ?, premier film de Slobodan Sijan, triomphe à sa sortie dans son pays, et qui remporta aussi un très beau succès en France, c’est plonger au cœur d’un pays qui n’existe plus, et découvrir les prémices du destin funeste de la Yougoslavie, sous la forme d’une fable picaresque et truculente qui s’inscrit de plain-pied dans son époque.

Revus & (dé)Confinés, le live #8

La crise actuelle nous incite à innover dans les médias et les contenus que nous vous proposons. Tous les vendredis, Revus & Corrigés interroge les professionnels du cinéma, qui rencontrent, comme nous, de grands changements dans leurs activités et de nouveaux enjeux. Sur YouTube et sur Facebook, le rendez-vous est donné.

LA BEAUTÉ DES CHOSES (1995) ou l’amour interdit

Dernier film de Bo Widerberg, La Beauté des choses flirte avec l’autoportrait testamentaire  – le cinéaste décèdera deux ans après la sortie. Les souvenirs de jeunesse se mêlent à une chronique adolescente autour d’un amour interdit entre un lycéen et sa professeur, et la découverte de la sexualité, déséquilibrée, incandescente et risquée.

Rendez-vous : sur les traces de Rue des Cascades à Belleville

Sorti en 1963, Rue des Cascades est un des trésors les mieux cachés du cinéma français. Un joli film avant-gardiste et pédagogique dont la sortie passa inaperçu à l’époque. A l’occasion de la ressortie en salle du film le 19 Septembre prochain, le distributeur Malavida crée l’évènement dans le quartier où Maurice Delbez posa ses caméras.

Sur la route des barricades : Cocktail Molotov, de Diane Kurys (1979)

Mai 68 raconté par ceux qui ne l’ont pas vécu. Voici une idée plutôt maline, tant on sait à quel point la France fantasme 68. Tourné dix ans après les évènements, Diane Kurys ne se risque pas à déconstruire l’image des barricades dans Cocktail Molotov mais fait le choix d’éloigner ses personnages de cette effervescence. La route devient une échappatoire pour les étudiants utopistes. Des campagnes françaises à une lagune vénitienne sans cliché, la réalisatrice propose un joli voyage initiatique où les rêves adolescents se confrontent à la réalité sociale.

MON XXème SIÈCLE, de Ildikó Enyedi (1989)

Tandis qu’en 2017 son dernier long-métrage Corps et âme remporta l’Ours d’or à la 67e Berlinale, la cinéaste hongroise Ildikó Enyedi voit son premier film renaître dans une version restaurée, une œuvre curieuse et hors du temps vers une filmographie où les réalités s’entremêlent à l’écran.