TRAIN DE NUIT DANS LA VOIE LACTÉE (1985), songe d’une nuit éthérée

Il faut parfois saisir la chance qu’offrent certaines sorties vidéo pour découvrir des grands films encore inédits. C’est le cas avec ce bouleversant long-métrage de Gisaburo Sugii sorti en 1985, dans lequel le réalisateur japonais ouvre la voie à un voyage onirique à travers les étoiles et qui n’a rien à envier aux chefs-d’œuvre incontestés de l’animation.

LA BALLADE DE NARAYAMA (1983) – Retraite spirituelle

Couronné au Festival de Cannes, la version restaurée du chef-d’œuvre de Shohei Imamura est désormais disponible en vidéo. Un long-métrage qui ne s’impose aucune barrière pour dépeindre un Japon rural et ses traditions, que les plus récentes générations nippones cherchent à oublier. Pourtant, nourrie des obsessions du cinéaste, cette vision traduit le sens même du cycle de la vie, révélant parfois sa cruauté concernant le sort réservé à nos plus anciens.

L’Héritage des 500 000 (1963), quand Mifune filme Toshiro

La véritable aventure derrière ce film de genre se trouve être la première expérience en tant que réalisateur pour l’acteur mythique Toshiro Mifune. Mais elle est également la dernière. Toute sa bonne volonté ne suffit pas à hisser L’Héritage des 500 000 à la hauteur des espérances. Projeté pour la première fois en France, il est pourtant une occasion inespérée d’en apprendre plus sur la personnalité de cette figure devenue légendaire à travers les films d’Akira Kurosawa.

Une chanteuse de Jazz est née, de Masahisa Sunohara (1957)

Découvrir une comédie musicale japonaise en couleur, signée par un réalisateur inconnu en France est une occasion est trop rare pour être ignorée, de surcroît dans sa restauration éclatante. Plus qu’une curiosité, Une chanteuse de Jazz est née est un délicieux plongeon dans l’univers des productions populaires et commerciales nippones, méconnues en Occident.