Cannes Classics : CHÈRE LOUISE de Philippe de Broca (1972)

Portrait de femme tendre et mélancolique portée par Jeanne Moreau, Chère Louise est un des grands oubliés de la filmographie de De Broca. Sorti en 1972, échec critique et public, le film marque une véritable prise de risque dans la carrière du cinéaste. Une présentation à Cannes Classics en forme de réhabilitation près de 50 ans après son accueil glacial sur la Croisette.

Revus & (dé)Confinés, le live #7

La crise actuelle nous incite à innover dans les médias et les contenus que nous vous proposons. Tous les vendredis, Revus & Corrigés interroge les autres professionnels du cinéma, qui rencontrent, comme nous, de grands changements dans leurs activités et de nouveaux enjeux. Sur YouTube et sur Facebook, le rendez-vous est donné.

« Notre caméra était une cible. » – Entretien avec Nicole et Félix Le Garrec sur le documentaire PLOGOFF (1980)

À partir de janvier 1980, un petit village d’irréductibles bretons s’oppose à l’implantation d’une centrale nucléaire. Une mobilisation victorieuse des habitants, femmes en tête, dont témoigne le documentaire Plogoff, des pierres contre des fusils. Quarante ans après, les images de cette population face aux forces de l’ordre n’ont rien perdu de leur force et résonnent encore plus avec l’actualité. Rencontre sur la Croisette avec les époux Le Garrec, Nicole à la réalisation et Félix à la caméra, lors de la présentation du film à Cannes Classics.

« Le cinéma peut changer le monde » – Entretien avec Férid Boughedir, réalisateur de Caméra d’Afrique

Il y a 50 ans s’organisait le Festival Panafricain d’Alger, un événement qui invita les artistes du continent à se rencontrer, et notamment ceux issus du cinéma. Mais l’année 1969 fut aussi un tournant pour le cinéma africain sur plusieurs aspects. Nous avons pu rencontrer le cinéaste tunisien Férid Boughedir qui a été témoin de ces bouleversements et dont la version restaurée de son film Caméra d’Afrique a été présentée cette année à Cannes Classics. Le documentaire revient sur les rêves et les espoirs des premiers représentants d’un cinéma africain indépendant en quête d’existence et de reconnaissance.

« La Quinzaine pouvait exister tant qu’elle n’avait pas beaucoup de succès » – Pierre-Henri Deleau, fondateur de la Quinzaine des réalisateurs

Theo Angelopoulos, les frères Dardenne, Werner Herzog, Ken Loach, Michael Haneke, et bien d’autres… Pour eux, leur sélection en Quinzaine des réalisateurs a constitué un véritable tremplin vers la célébrité et la reconnaissance internationale. La manifestation, née des remous de l’après-mai 68, fête cette année ses 50 ans. Rencontre avec son créateur fondateur et directeur jusqu’en 1998, Pierre-Henri Deleau.

Cyrano de Bergerac, de Jean-Paul Rappeneau (1990)

CANNES CLASSICS 2018 – Une pièce-monstre du théâtre français, un personnage légendaire, des répliques cultes : Jean-Paul Rappeneau n’a pas été le premier à relever le défi de l’adaptation du chef d’œuvre d’Edmond Rostand. Le cinéma muet ne compte pas moins de quatre versions. Mais en 1990, celui-ci propose avec panache la transposition sur le grand écran la plus aboutie.

Quand John Travolta et Grease enflamment le Cinéma de la Plage

CANNES CLASSICS 2018 – Rendez-vous immanquable du Festival de Cannes, le Cinéma de la Plage propose chaque soir une projection sous les étoiles et en accès libre. Cette année l’évènement est associé à la section Cannes Classics, avec des avant-premières de versions restaurées, comme celle du film Grease. Une séance anniversaire en présence, s’il vous plait, d’un John Travolta très en forme.

JANE FONDA et ALICE GUY – Hommage de Cannes Classics à deux femmes d’exception

CANNES CLASSICS 2018 – Alice Guy, Jane Fonda. Deux figures de l’Histoire du cinéma, deux femmes fortes mais dont les parcours complexes prouvent à quel point être une femme n’est pas chose aisé dans ce milieu très masculin qu’est le 7e Art. La première réalisatrice de l’Histoire du cinéma et l’actrice américaine légendaire ont été mise à l’honneur par la sélection Cannes Classics 2018 avec la programmation de deux beaux documentaires biographiques.

Battement de cœur, de Henri Decoin (1939)

CANNES CLASSICS 2018 – Sorti sur les écrans en pleine Drôle de guerre, Battement de cœur est le couronnement de l’association Danielle Darrieux/Henri Decoin de la décennie écoulée. C’est une comédie « à l’américaine » au scénario original astucieux et à la mise en scène très enlevée. On attendait depuis longtemps une digne restauration de ce joyau et c’est enfin chose faite, quelques mois après la disparition de la centenaire « DD ».

Coup pour coup, de Marin Karmitz (1971)

CANNES CLASSICS 2018 – Connu avant tout comme le fondateur de la société MK2, on oublie souvent que Marin Karmitz est aussi un cinéaste de grand talent. C’est à cet homme, qui a vécu le cinéma par tous les fronts, que Thierry Frémaux et le Festival de Cannes ont voulu rendre hommage avec la projection de son troisième et dernier film en tant que metteur en scène, Coup pour coup.

Hommage à Martin Scorsese par la Quinzaine des Réalisateurs

Après avoir ouvert la 71e édition du Festival de Cannes, Martin Scorsese a été célébré par la Quinzaine des Réalisateurs qui lui a décerné le Carrosse d’Or 2018. L’occasion aussi pour le réalisateur de Raging Bull et Taxi Driver de revenir dans une masterclass exceptionnelle sur son travail et sa passion pour le patrimoine cinématographique, dont il contribue à la sauvegarde.

Enamorada, d’Emilio Fernández (1946)

CANNES CLASSICS 2018 – Le nom d’Emilio Fernández doit rappeler quelque chose aux fans de westerns comme La Horde sauvage ou Pat Garrett et Billy le kid dans lesquels il apparaît comme acteur. Moins savent, en revanche, que l’homme est également cinéaste en son pays, avec une carrière de plus d’une quarantaine de long-métrages à son actif. L’un de ses plus connus, et qui a refait surface à Cannes Classics dans une copie restaurée sublime, est Enamorada.

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