Vegas à Chaillot : quand Showgirls de Paul Verhoeven se réinvente sur scène

Adapter sur scène Showgirls, le sulfureux film de Paul Verhoeven (1995), « à l’heure du réchauffement climatique, de #post-metoo, des gender studies et de RuPaul’s Drag Race », c’est l’idée un peu timbrée de Jonathan Drillet et Marlène Saldana pour leur spectacle, Showgirl, qui s’est joué début mars à Chaillot – Théâtre National de la Danse. 1h25 en musique dans la folie de Las Vegas.

Viva Cinéma au Lux Valence

Étape 3 : Du 26 janvier au 1er février 2022, la 8e édition du festival Viva Cinéma au Lux de Valence révèle la modernité et les fulgurances du cinéma, en offrant à des artistes d’aujourd’hui d’en actualiser la mémoire, à travers une exposition, des ciné-concerts, une sélection de films restaurés et une programmation familiale.

Ignacio Agüero, le cinéaste comme architecte

En octobre dernier, la trentième édition du Festival Biarritz Amérique Latine proposait une grande rétrospective du cinéma d’Ignacio Agüero, en sa présence. Cinéaste documentaire surtout connu pour avoir participé à la campagne télévisée « la franja del NO » contre Pinochet en 1988 (racontée par Pablo Larraín dans son film No en 2012), Ignacio Agüero raconte, dans son cinéma au plus proche du réel, une histoire urbaine et politique de son pays, le Chili.

Mémoires du cinéma libanais

Mémoires du cinéma libanais

Pour certains, c’est le plus européen des pays du Proche-Orient. L’un des plus cinéphiles aussi, depuis l’ouverture en 1919 de sa première salle, le Cosmograph. Aujourd’hui encore, malgré les difficultés que traverse le pays, endeuillé depuis des mois par une crise sociale et politique que la situation sanitaire n’a fait qu’empirer, le cinéma libanais reste vif. Mais si l’on regarde en arrière, la plaie pas tout à fait refermée de la Guerre Civile (1975-1990) obscurcit les souvenirs. Comment retrouver la mémoire du cinéma libanais ?

Le retour de Léonide Moguy

Auteur de documentaires en Union soviétique, de films américains pendant la Seconde Guerre mondiale, et surtout de grands mélodrames sociaux dans la France du Front Populaire puis de l’après-guerre, Léonide Moguy a disparu des souvenirs de nombreux cinéphiles. Une mémoire ravivée en février 2020 par la Cinémathèque française à l’occasion d’une rétrospective, reprise début septembre.

MISSISSIPPI BURNING (1988) – Justice et ségrégation

Puisqu’on parle beaucoup ces temps-ci – et à raison – de racisme et de violences policières, c’est peut être l’occasion de se replonger dans Mississipi Burning d’Alan Parker. Un film de flics, tentant de rétablir une justice dans une Amérique où l’inégalité, la ségrégation, et donc, le racisme et la violence, sont la norme. Cela s’est passé dans le Sud des États-Unis, il n’y a pas si longtemps…

Les Films Corona, le virus du succès – 30 ans de grands classiques

Confinement oblige, les chaînes de télévision bousculent leurs grilles de programmes. Dimanche 22 mars, au générique de La Grande vadrouille apparaît la mention “Les Films Corona” ! Un nom qui en a surpris plus d’un en cette période particulière et qui s’avère pourtant être celui de l’une des plus importantes sociétés de production du cinéma français, co-fondée en 1955 par Robert Dorfmann.

Les vieilles photos d’Olivier Assayas

Alors que la guerre fait rage en Europe, un groupe d’intellectuels embarque à destination de l’Amérique du Sud. Parmi eux, la photographe Germaine Krull et le scénariste Jacques Rémy. A l’occasion des Rencontres de la Photographie d’Arles, Olivier Assayas, fils de Jacques Rémy, expose avec Adrien Bosc le récit, en photos, d’un incroyable voyage…

Peace, love and paranoïa

Une jeunesse éprise de liberté semble prendre le pouvoir. Les mouvements contestataires de 1967 et 1968 devaient enfin obtenir leurs traductions artistiques et festives – dont l’inévitable Woodstock. 1969 clôt cependant aussi vite le rêve qu’il s’est ouvert, avec ses tragédies d’un nouveau genre : le meurtre de Sharon Tate et le concert d’Altamont.

Festival des 3 Continents : Au rendez-vous des films rares

Mettant à l’honneur des cinématographies d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique Latine, le Festival des 3 Continents se tenait il y a un mois à Nantes. C’est l’un de ces moments rares où on se souvient avoir vu des films qu’on ne reverra (peut-être) plus jamais, ailleurs. Il y a les films de compétition et autres avant-premières, souvent sans distributeurs français. Et il y a les rétrospectives. Retrouver un film perdu au fin fond de l’Argentine, sauvegarder une copie abimée d’un film africain, constater la disparition d’un film coréen est le quotidien d’un programmateur aux Trois Continents. Chronique d’un festival archéologue.