Ida Lupino, une pionnière en son genre

Vedette hollywoodienne, mais aussi productrice et cinéaste, Ida Lupino est à l’honneur sur Arte avec la diffusion de quatre de ses films en version restaurée, ressortis en 2020 en salles avec Camélia Films : Not Wanted (1949), Never Fear (1949), The Hitch-Hicker (1953) et The Bigamist (1953). Autant de témoignages d’une metteuse en scène affirmée, engagée et visuelle.

LE SALON DE MUSIQUE (1958), la disparition

L’un des films les plus connus de Satyajit Ray, Le Salon de musique, ressort en cette fin janvier avec Les Acacias Disitribution. Bien plus qu’une simple question de mélomanie, ce long métrage aux accents du Guépard de Luchino Visconti, traite surtout de la fin d’une époque, d’une aristocratie coupée du monde, mélancolique et hors du temps.

Jean Dréville, une épopée française

Qui, aujourd’hui, se souvient vraiment de Jean Dréville et de ses films, si ce n’est quelques membres précieux de la tribu cinéphile ? Son nom évoque quelques productions fastess, dont La Fayette, film le plus cher du cinéma français , ainsi qu’une série de films de guerre. Dréville porte avec lui tout un monde de cinéma des années 1930 aux années 1950, une « qualité française » plus originale et inventive que ce qu’on aime croire à ce sujet – une œuvre qui a même été parfois avant-gardiste.

Cinq classiques découverts au Festival du Film Coréen à Paris

Comme chaque année, le Festival du Film Coréen à Paris proposait un focus de 5 films dédiés au cinéma de patrimoine. Après avoir rendu hommage à Shin Sang-ok en 2016, le festival a mis en avant celle qui fut son actrice fétiche – ainsi que son épouse – et l’une des grandes vedettes du cinéma coréen durant les années 60 et 70 : Choi Eun-hee, décédée au printemps dernier.

Mark Dixon, détective (1950), bavure policière en noir et blanc

Un inspecteur peu commode tue « par accident » un suspect – rengaine d’actualité s’il en est – et cherche à se débarrasser du corps. Mark Dixon, détective prend à la fois à contre-coup le film noir, avec ce personnage médiocre, gauche et apathique, autant qu’il en explore tous les codes (narratifs comme plastiques). Un énième diamant noir de la carrière du génial Otto Preminger, scénarisé par Ben Hecht.

Une chanteuse de Jazz est née, de Masahisa Sunohara (1957)

Découvrir une comédie musicale japonaise en couleur, signée par un réalisateur inconnu en France est une occasion est trop rare pour être ignorée, de surcroît dans sa restauration éclatante. Plus qu’une curiosité, Une chanteuse de Jazz est née est un délicieux plongeon dans l’univers des productions populaires et commerciales nippones, méconnues en Occident.

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