Sorti le 23 novembre, le documentaire Sous son regard une étincelle est un portrait intimiste du méconnu photographe aux célèbres modèles.

Sorti le 23 novembre, le documentaire Sous son regard une étincelle est un portrait intimiste du méconnu photographe aux célèbres modèles.
La Grande muraille de Frank Capra, Everybody Sings d’Edwin L. Marin et Diamants sur canapé de Blake Edwards ? Ce sont trois films dans lesquels un personnage de couleur est interprété par un acteur blanc. Le documentaire L’Ennemi japonais à Hollywood revient sur ce sujet épineux, au centre de l’Âge d’or hollywoodien.
Rarement les images d’archive auront su montrer leur importance qu’en ce jour-là, immortalisant à jamais une planète entière assistant à ces premiers pas sur la Lune. Un demi-siècle s’est écoulé et la preuve est toujours là, incontestable, dans un documentaire inédit réalisé par Todd Douglas Miller.
Laissant derrière lui les univers de Tolkien ou d’Hergé, Peter Jackson se remet enfin en selle avec ce documentaire sur la Première Guerre mondiale, se risquant à une nouvelle approche de ces images d’archives mille fois visionnées depuis maintenant un siècle.
Documentaire magnétique et un peu à part, Nice Girls Don’t Stay for Breakfast, tente une incursion dans l’intime et le quotidien du géant Robert Mitchum. Son réalisateur, le photographe Bruce Weber, qui avait jadis fait le portrait de Chet Baker dans Let’s Get Lost, concrétise avec la sortie de son film une étonnante relation avec l’acteur impénétrable. Cette quête l’a élégamment rapproché de Carrie Mitchum, petite fille de Bob, qui témoigne dans le documentaire et révèle une facette fragilisée de son grand-père.
Depuis plus d’une dizaine d’années, les soeurs Clara et Julia Kuperberg retracent une histoire hollywoodienne dans un corpus documentaire qui semble désormais immanquable. Leur dernière production, Douglas Fairbanks, je suis une légende, embrasse la carrière et la vie d’une figure tutélaire de l’ère du muet. Avec, comme à chaque fois, le désir de conquérir les néophytes.
Après le long-métrage Voyage à travers le cinéma français, trajectoire cinéphile de Bertrand Tavernier entre les années 30 et 70, la série Voyages… – cette fois-ci au pluriel –, vient compléter ce portrait attentif et passionné de plusieurs époques. Un travail documentaire unique qui compile nombre de cinéastes et d’œuvres, parmi certaines connue et d’autres inédites. Rencontre avec Bertrand Tavernier, autour de ce travail de passeur et d’archéologue, non dénué de difficultés.
En 2016 sortait en salles Voyage à travers le cinéma français, passionnante traversée cinématographique qui se revendiquait toute personnelle. Avec cette série de huit films, Tavernier prolonge son périple dans l’histoire du cinéma français. Le cadeau idéal de Noël pour tout cinéphile qui se respecte !
Du 8 au 21 juillet 2018, Arte propose un documentaire sur une légende d’Hollywood disparue en 2014 : Lauren Bacall. Un portrait qui met en évidence l’efficace fabrique de la star par les studios hollywoodiens et la part plus sombre d’une femme qui tenta toute sa vie d’exister par elle-même.
Dans une Amérique Latine sous la domination des dictatures militaires et des oligarques, le militant Fernando Solanas cherche à éveiller les consciences de ses concitoyens. Documentaire fleuve de 4h30 en trois parties, L’Heure des Brasiers est un manifeste révolutionnaire. Le premier volet diffusé à Cannes Calssics, « Néocolonialisme et violence », revient sur les origines de la misère sociale et culturelle qui gangrène l’Argentine des années 60.
L’Autrichienne Hedy Lamarr fut sacrée dans les années trente « la plus belle femme du monde ». Walt Disney s’inspire alors de son visage parfait pour les traits de sa Blanche-Neige. Pourtant, l’actrice trainait dans son sillage une aura sulfureuse. Depuis quelques années, la star est enfin reconnue pour une dimension demeurée bien longtemps sous le boisseau : son génie scientifique.
CANNES CLASSICS 2018 – Alice Guy, Jane Fonda. Deux figures de l’Histoire du cinéma, deux femmes fortes mais dont les parcours complexes prouvent à quel point être une femme n’est pas chose aisé dans ce milieu très masculin qu’est le 7e Art. La première réalisatrice de l’Histoire du cinéma et l’actrice américaine légendaire ont été mise à l’honneur par la sélection Cannes Classics 2018 avec la programmation de deux beaux documentaires biographiques.
CANNES CLASSICS 2018 – Le documentariste à qui l’on doit le monumental Story of Film vient cette année sur la croisette avec une nouvelle curiosité dans sa besace : The Eyes of Orson Welles.
Lundi 16 avril à 20h30, au cinéma Le Brady à Paris, l’association Le 7ème genre programme le documentaire The Silver Screen – Color Me Lavender, écrit et réalisé par Mark Rappaport en 1997.
Notfilm est le récit d’une collaboration aussi séduisante que périlleuse : celle du dramaturge et romancier Samuel Beckett avec la légende du cinéma muet Buster Keaton sur Film, court-métrage muet et avant-gardiste tourné à New York durant l’été 1965,
Le réalisateur du cultissime Koyaanisqatsi nous a accordé un entretien passionnant pour la ressortie de son film en version restaurée dans les salles cette semaine, pour célébrer les 35 ans de sa sortie initiale en France.
Du 1er au 22 mars 2018, trois semaines d’exploration glaciale au Forum des images à Paris, dans le cadre du cycle « Les films qui venaient du froid ».
Du 31 janvier au 2 mars 2018, replongez dans l’œuvre protéiforme de Chantal Akerman à la Cinémathèque française.
Du 19 au 28 janvier, Frederick Wiseman est à l’honneur au musée du Louvre à l’occasion des Journées internationales du film sur l’art !